Arrêt sur image (en deux, trois dimensions ??) devant son stand, quand nous avons découvert Myriam dans un salon d’artiste, en 2019. Notre regard s’est posé sur un de ses visages, suggéré par des volutes de traits dans l’espace : composition poétique avec ses œuvres en trois dimensions, à la fois si légères et si complexes ; si épurées en épousant le vide, pour mieux accueillir la lumière, si complexes avec cette dimension arachnéenne de fils fragiles et solides à la fois, qui se croisent, se recroisent, s’entrecroisent, se superposent, jusqu’à atteindre l’équilibre vaporeux d’une silhouette. Elles sont aussi vivantes en deux dimensions, avec leurs ombres portées sur les murs qui suivent la course du soleil … 

La matière, même absente, devient alors infiniment présente.

Avec un simple rouleau de fil de fer, Myriam brode, écrit, raconte …et nous donne à voir l’invisible. Femme douce, simple, discrète, elle a trouvé son épanouissement  dans son mode d’expression qu’elle maîtrise si bien. Elle nous emmène cheminer vers notre intériorité où le Beau est source d’apaisement et de spiritualité.

En août 2020, nous nous sommes tous réjouis qu’elle se joigne à notre aventure artistique.