Le mot de l'association
Le sourire de Mathilde est irrésistible et on a immédiatement envie de l’accueillir comme un cadeau, avec ses toiles abstraites et géométriques très esthétiques. Elle a participé à notre exposition de 2019 : en vacances à l’île de Ré avec sa famille comme chaque année, elle est arrivée à La Bienveillante comme un rayon de soleil, ayant appris que nous ouvrions nos portes aux artistes. Au-delà d’une vision première de son art, sans doute influencé par Kandinsky, Mondrian… je découvre dans un second temps son parcours, et la démarche philosophique et politique qui sous-tend sa création artistique. Mathilde est une artiste libre, très engagée au quotidien et dans toutes ses créations. Discrète, elle ne cherche pas à nous asséner ses convictions, elle ne fait pas de vagues. Mais elle dessine des lignes géométriques, elle choisit des couleurs… qui expriment sa vision du monde. Ressentir un tableau est essentiel pour l’aimer ; mieux le « comprendre » avec les clefs données par l’artiste, nous ouvre des portes insoupçonnées.
Mathilde Dauguet
Le parcours de Mathilde
Artiste française, Mathilde Dauguet recherche le plus souvent à travers la création libre à donner à voir le monde pour éveiller nos consciences. Dans sa première exposition, au Portugal, elle présentait ses photos argentiques. Puis la peinture est devenue son mode d’expression privilégié : En quête d’inspiration et de calme pour créer, Mathilde Dauguet s’installe au Portugal pendant 7 ans. En 2012, elle achève le Premier Cercle, une collection de tableaux qui sera exposée à plusieurs reprises à Lisbonne, Paris et Londres. Cette collection est une étude sur la nature de l’inconscience, de son langage et la possible existence d’une inconscience collective qui relierait nos âmes. En référence au Cercle, symbole universel de l’Unité, le Premier Cercle livre une perspective positive de la condition humaine.
De retour à Paris en 2014, Mathilde Dauguet prépare une nouvelle exposition intitulée "Jeux de Société" sur la nature des relations humaines, ses forces motrices, et ses interactions qui influencent et limitent notre liberté. Cette collection sera exposée en avant-première avec Paris Artiste, avant d’être présentée en Chine. Dans ce pays, elle séjournera dans une résidence d’artistes et participera à d’autres projets artistiques engagés : la création de l’installation “Semences du temps” (4m2-bambou) au Winshare Museum of Contemporary Art de Chengdu et un mapping video en 3D donnant son interprétation d’un tableau d’Antoine Ferraci : « Liberté empoisonnée »
Elle revient de nouveau en France pour honorer une commande de la mairie de Paris : la création d’une lanterne lumineuse de 8m3 à partir de tous les messages écrits pour honorer les victimes des attentats terroristes du Bataclan. Ce projet aura pour titre « Les échos de la Lumière ». 2017 voit ensuite la création d’une série de tableaux sur le thème « Femme dans le décor ».
2018 et 2019, ont été principalement consacrées à la création d’un film abstrait « Le guerrier » dont le thème principal est une installation de grands totems peints. Elle crée ce film avec le vidéaste Jean Garcin et le photographe Ola Klebanska qu’ils présentent en France et à l’étranger. Elle coécrit aussi un script de court métrage à Marrakech.
« Lignes essentielles », est sa dernière série de peintures à l’huile et le thème abordé est beaucoup plus léger: Son inspiration. trouve cette fois-ci sa source dans les paysages de son enfance à l’île de Ré
Démarche de Mathide
Son art est inspiré par la philosophie, la sociologie et la pensée théologique, il est engagé et cherche à être libre de toute contingence. « Je cherche à déchiffrer le monde, à en définir les motifs, et les lignes sous-jacentes. Mes créations sont ainsi abstraites et géométriques. Le public voyage dans un univers hypnotique, kaléidoscopique, dans mes peintures, installations ou film d’art… je recherche les lignes, formes et motifs essentiels, derrière la réalité, pour comprendre la vraie nature de la vie. Mes tableaux sont réalisés selon la tradition, en créant mes propres palettes de couleurs, en mélangeant à l’huile de lin des pigments, provenant notamment de voyages. J’obtiens ainsi des dégradés subtils et un grain particulier. »