La démarche de Sylvie Lepelletier Pasquier
Il est parfois difficile pour un artiste de verbaliser sa démarche ; surtout pour Sylvie, dont l’art est non figuratif, et qui se laisse avant tout porter par ses intuitions, ses émotions, sans idée préconçue avant de se mettre devant sa toile. Les mots de Daniel LACOMME, professeur aux Beaux-arts de Paris et artiste- peintre, la traduisent à sa place : « L’art pictural de Sylvie Lepelletier Pasquier - en peinture, collage, empreinte, monotype, livre – est tout en suggestion. Rien n’est imposé. Tout est proposé, subtilement, dans l’attitude d’une profonde confiance dans celui qui le regarde : confiance dans son imagination, confiance dans sa sensibilité, confiance dans ses dispositions - on pourrait dire sa bonne volonté - à voir le monde sous un jour lumineux. Un esprit fondamentalement positif préside à cette position esthétique. Il ne s’agit pas de décrire - on est ici dans une écriture résolument abstraite, même si une lecture par le filtre du paysage, ou tout au moins un certain esprit de nature, est toujours juste lorsqu’on contemple les tableaux de Sylvie L P. Il ne s’agit pas non plus de spéculation, abstraite ou intellectuelle. Il ne s’agit pas plus de prendre une position esthétique - rien n’est moins « culturel et j'ai
envie de dire actuel - que cette forme d’art. Il ne s’agit pas d’esthétisme, car l’enjeu de cette écriture reste élevé et échappe toujours comme une forme de lyrisme qui renonce pour une certaine part à être à la hauteur de son objet qui se dérobe, conscient de n’être jamais totalement au niveau d’une aspiration spirituelle indéniable et rare : celle de l’enthousiasme propre à une jeunesse d’esprit marquée par l’idéalisme (mais qui y aurait davantage droit que l’artiste ?) … "
Ses influences artistiques vont de Joan Mitchell à Per Kirkeby, Nicolas de Staël, sans oublier les classiques comme Ruysdaël, Bonnington, Boudin...
Elle puise ses sources d’inspiration dans la nature, l’invisible, l’espace aquatique, le végétal, la lumière.
