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Le parcours de Myriam Louvel

« Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai collectionné les feuilles de magazines pour enfants qui proposaient des travaux manuels, ça me faisait rêver… Je me suis autorisée à concrétiser mes rêves de création bien plus tard, en travaillant comme éducatrice avec des adultes handicapés mentaux. J’ai notamment organisé des ateliers de travaux manuels et d’expression ; auprès d’eux, j’ai pris confiance en moi. » L’idée du fil de fer m’est venue il y a 25 ans, en voyant chez des brocanteurs des objets anciens en fil de fer, suspendus sur fond de ciel bleu de Provence (panier à salade, porte-verre, porte-torchon…) je me suis dit que ça faisait un graphisme dans l’espace et que c’était intéressant.

Un accident grave et soudain m’a fait brutalement me remettre en question et il m’est devenu nécessaire d’» apparaître », créer mes propres œuvres, et plus seulement mettre en valeur le travail des personnes handicapées. J’ai donc commencé à faire des paniers à salade, des porte-torchons… pour acquérir une technique. Il y a eu l’époque des « Réparures » : bouteilles, verres, miroirs ou céramiques brisés, cassés, à qui je redonnais une nouvelle vie en liant leurs morceaux entre eux avec le fil de fer.

Il y a eu l’époque des natures mortes, des esquisses puis une recherche abstraite avec « les Vibrations », « les Échafaudées », « les Échappées belles » …et toujours beaucoup d’études de visage.  Aujourd’hui, Je m’inspire des visages de personnes dont l’émotion, l’expression m’inspirent, et je dessine dans l’espace. » 

Myriam Louvel vit dans le Vaucluse, où elle a son atelier. 

 

Elle participe à de nombreuses expositions en France et en Europe et a obtenu plusieurs premiers prix de sculpture dans des salons. 

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