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La démarche de Laurence Moracchini

« Je travaille par séries, certaines sont plus abstraites, d’autres plus figuratives dans lesquelles on devine des paysages, souvent marins mais j’aime brouiller les pistes et convier l’imaginaire de chacun. C’est la raison pour laquelle je ne donne pas de titre évocateur à mes peintures ; ainsi chacun s’approprie la toile avec ses propres références.

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Ma technique (certainement afin d’échapper à l’angoisse de la toile blanche) : je commence mes peintures par de grands aplats noirs, des coulures, des grattages… puis les couches de couleurs se superposent, très vite : c’est la main qui guide l’esprit.

Mes toiles sont souvent méconnaissables d’un jour à l’autre. Je garde la trace des différentes étapes, soit par le visible, soit par le perçu ou les « repentirs », et par le jeu des superpositions nait peu à peu l’équilibre de la toile. Des très grandes toiles (de plus de 2m) aux formats Minis, ma technique reste la même : je travaille au très large couteau, à l’acrylique et à la poudre de marbre grâce à laquelle j’obtiens des effets de matière et une matité sur l’ensemble de la toile »

Laurence Moracchini dans la galerie-atel

Chaque toile que je commence est une aventure, je peins dans le lâcher-prise et l'énergie que j’essaie de tenir jusqu'à la dernière touche. Je travaille vite même si au final je peux rester longtemps sur une toile. Les accidents sont déterminants dans chaque étape de ma peinture qui s'élabore par strates. Le processus de création est une sorte de dialogue avec la toile grâce à un va-et-vient incessant entre le visible et l’invisible, à la frontière du figuratif et de l’abstraction.

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